Doctorant – Axe C
Né le, 08 Juillet 1972 à Abidjan en Côte-d’Ivoire, Henri OKAIGNE entre à la fin de ses études secondaires au grand séminaire Saint Cœur de Marie où il étudie la philosophie pendant deux années. Après des années de théologie et de pastorale, il intègre l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest pour approfondir ses connaissances philosophiques. Par la suite, il entre à l’École Française des Attachés de Presse pour des études de journalisme. Au niveau professionnel, il est actuellement professeur des écoles, producteur de phonogrammes et responsable d’une entreprise de sécurité de la place.
Présentation de la thèse
Sujet : Le passage de l’oralité à la scripturalité : défis et tensions pour une intégration de l’immigré africain.
Le choix de ce thème répond aux besoins de contribuer au développement et à l’amélioration de l’intégration des nouveaux immigrés dans la société française. Sont en jeu, les compétences et les méthodes pour mener à bien cette démarche.
Ces vagues d’immigration de population de pays de culture dite orale vers ceux de culture qui reposent sur l’écriture interrogent à la fois les conditions de départ de ces populations, leur préparation au voyage et leur insertion dans le pays d’accueil.
L’ambition de cette thèse vise donc à comprendre ce phénomène et à tenter d’y apporter des solutions, en proposant d’élaborer un programme éducatif mobilisant les instances éducatives compétentes des pays concernés. L’entrée par la tradition orale est tout à fait originale en questionnant son impact sur le rapport au savoir de ces jeunes africains mais aussi les tensions qui peuvent subsister entre oralité et scripturalité lors de leur intégration en France et la façon de les surmonter.
Directrice ou directeur (s) de de la thèse : Didier MOREAU et Martine MORISSE
Mémoire de Master
Le journal à la rencontre de la tradition orale africaine : Impact d’un outil pédagogique dans l’histoire de l’évolution de la transmission des savoirs.