Séminaire Enfance(s) et sociologie(s)
Programme de l’année 2024-25

Limites ou contours des « agentivités » enfantines ?

Campus Condorcet + visio

Responsable du séminaire : Ghislain Leroy, professeur des universités en sciences de l’éducation, USPN, EXPERICE

Présentation

Depuis 2019, le séminaire Enfance(s) et sociologie(s) vise à étudier et faire dialoguer des recherches sociologiques actuelles qui prennent l’enfance comme objet d’étude.

Il donne la parole à des chercheuses et chercheurs junior ou senior (France et international).

Dans une démarche épistémologique, une attention particulière est portée à clarifier les divers cadres théoriques, et traditions, sociologiques, mobilisés pour penser les rapports et liens entre l’enfant et la société. Un souci de dialogue entre champs, traditions, sections, est à l’œuvre.

Porté pendant 5 ans au sein du laboratoire CREAD, le séminaire est désormais lié au laboratoire EXPERICE.

Toutes les séances ont à la fois lieu sur le site Condorcet et en ligne.

Il convient de s’inscrire à la fois pour les participations en présentiel [seul.e.s les personnes dont l’inscription a été validée pourront entrer ; nombre d’inscrits réduit], et pour les participations en ligne : le numéro de salle à Condorcet et le lien zoom vous seront communiqués par ce biais.

Contact : seminaireenfancesetsocio@gmail.com

Comité d’organisation : Astrid Broucke, Victoria Chantseva, Cléo Marmié, Carmen Sanchez.

1) Vendredi 8 novembre matin [visio], 9h30-12h30 : L’hypothèse d’une surscolarisation contemporaine de l’enfance. Au détriment des initiatives enfantines ?

Intervention de François Dubet et Marie Duru-Bellat sur leur ouvrage L’emprise scolaire (2024, Les presses de sciences po).

En dialogue avec la parution du numéro 55 de la revue Sciences de l’éducation. Pour l’ère nouvelle : Le succès contemporain de Montessori : quels enjeux sociaux pour l’enfance ?

Réactants : Vincent Berry et Ghislain Leroy

2) Jeudi 28 novembre, 14h30-17h : « Agentivité » enfantine : de la socialisation familiale aux relations de dominations entre pairs à la crèche

« Sociogenèse de l’assurance enfantine en crèches », par Ghislain Leroy et Amélia Legavre

En lien avec l’enquête : « Les professionnel.le.s de crèches et les émotions des enfants » (CNAF, Rennes 2, Ghislain Leroy [dir.])

Discutant : Wilfried Lignier

3) Vendredi 13 décembre matin, 9h30-12h : Critique de la notion d’agency enfantine

Intervention de Martine Court : “L’agency enfantine : comment (et pourquoi) se passer du concept »

4) Vendredi 31 janvier matin, 9h30-12h30 : questionner le paradigme de la « domination adulte »

Intervention de Nicolas Duval-Valachs et Juliette Rennes autour de la parution de : Interroger la domination adulte (revue Mouvements 2023/3 n° 115 )

Réactante : Muriel Darmon

5) Vendredi 21 février matin (visio uniquement) : usages internationaux de la notion d’agency

Intervention de Valeria Llobet : Agency, Child protection policies and violence.

Associate Professor, LICH-CONICET, Universidad Nacional de San Martín, Argentina

President RC53 Sociology of childhood, International Sociological Association [ISA].  

Réactante : Carmen Sanchez

6) Vendredi 21 mars matin : la notion d’agency enfantine : usage socio-historique de la notion

Intervention de Camille Mahé : « Traquer l’agentivité des enfants dans les expériences de la Seconde Guerre mondiale. Méthodologie et apports heuristiques »

En lien avec la parution de son ouvrage : La seconde guerre mondiale des enfants (PUF, 2024).

7) Vendredi 16 mai matin : Agencies enfantines et catégories d’âge

Intervention de Pascale Garnier : Les âges des enfants

Réactant : Aden Gaide

Programmes des années passées (depuis 2019)

Séminaire : Enfance(s) et sociologie(s) [2023-2024]

Ghislain Leroy

Vendredi 1er décembre 2023, 10h-12h30 : Le paradigme des rapports d’âge et l’analyse sociologique de l’enfance Université Rennes 2, salle E312

1) Juliette Rennes, Directrice d’études de l’EHESS : Questions sociologiques autour des rapports d’âge

Vendredi 2 février 2024, 13h30-16h30 : Contrôles de l’enfance et justices

visio – zoom

1) Nicolas Sallée,  Professeur et directeur scientifique du CREMIS, Département de sociologie, Université de Montréal : Présentation de l’ouvrage : Sous la réhabilitation, le contrôle. La justice des mineurs au XXIe siècle (2023)

Réactante : Stéphanie Rubi, professeure des universités en sciences de l’éducation (Paris Cité / CERLIS)

2) Bruno Voirnesson, docteur en sciences de l’éducation (CREAD) : Expériences subjectives des sanctions scolaires

Vendredi 29 mars 2024, 9h-12h : Travaux récents autour des pratiques culturelles différenciées dans l’enfance. Enquête ELFE et travaux doctoraux récents

Salle TD2 Villejean, Bâtiment PNRV

1) Behnaz Khosravi, Chercheuse postdoctorante, INED : Présentation des principaux résultats de l’enquête ANR LECTORES. Les enfants, la lecture, les écrans [Enquête ELFE, sous la direction de Bertrand Geay]

2) Garance Deleris, doctorante Lyon 2, centre Max Weber / ATER sciences po  : Pratiques culturelles et classements ordinaires des pairs dans l’enfance

Séminaire : Enfance(s) et sociologie(s) [2021-2022]

Thématique retenue : « Dominations, socialisations et émancipations enfantines« , séminaire croisé entre le séminaire “L’enfance comme catégorie sociale” (CRESPPA, GTM) et le séminaire “Enfance(s) et sociologie(s)” (université Rennes 2, laboratoire CREAD).

Organisé par Kevin Diter, Ghislain Leroy et Tal Piterbraut-Merx

Ce séminaire donne à voir des recherches récentes, en particulier de doctorant.e.s, sur la question de l’enfance, dans les domaines de la sociologie, de la philosophie et des sciences de l’éducation. Il s’agit en particulier de mettre en lumière les résultats empiriques et les cadres théoriques souvent innovants qui les structurent, renouvelant les perspectives sur l’enfance et les sciences humaines.

Pour s’inscrire, envoyez un mail à : kev.diter@gmail.comghislain.leroy@univ-rennes2.fr et tal.piterbraut-merx@ens-lyon.fr, en précisant les dates choisies. Une modalité distancielle est privilégiée à ce stade. Nous tiendrons les inscrit.e.s au courant des possibilités éventuelles de présentiel et de co-modalité.

Séance 1 : Les théories contemporaines de l’enfance d’aujourd’hui. 19 novembre 2021, 9h30-12h

– Conférence d’introduction au séminaire, par Kevin Diter, Post-doctorant en sociologie (DEPS, Ministère de la Culture et EHESP), Ghislain Leroy, MCF sciences de l’éducation, Rennes 2, CREAD et Tal Piterbraut-Merx, Doctorante en philosophie (ENS Lyon, Triangle et CRESPPA, GTM).

– Laure Sève, doctorante en sociologie, LaSSP (Laboratoire des sciences sociales du politique) : « S’individuer, est-ce se distinguer ? Esquisse d’une approche des conditions sociales de production d’un individu « autonome » et « singulier » au cours de l’enfance »

Séance 2 : Enfances et institutions médico-sociales. 3 décembre, 9h30-12h

– Rachel Colombe, doctorante, Etudes de genre et Sciences de l’éducation, LEGS, Université Paris 8, ATER à l’Université de Limoges : « Enfant « intérieur » et « Maison » des Adolescents. Enjeux cliniques et politiques d’une spatialisation du grandir. »

– Gaelle Larrieu, doctorante en sociologie (OSC, Sciences Po) : L’implication des parents et des enfants dans les traitements hormonaux et chirurgicaux de normalisation des caractères sexuels dans l’enfance.

Séance 3 : Enfances, classements, discriminations. 7 janvier, 9h30-12h

– Solène Brun, post-doctorante, Institut Convergences Migrations/CNRS, chercheure associée à l’OSC (Sciences Po) : « Enfants non blancs et parents blancs. Socialisation et intériorisation de l’ordre racialisé dans deux types de familles racialement mixtes »

– Laura Foy-Berrached, ADEF, AMU, doctorante et professeure des écoles : la disciplinarisation des corps comme instrument de la construction d’un ordre scolaire racialisé

Séance 4 : Travail, argent, enfances. 4 février, 9h30-12h

– Saskia Meroueh, doctorante en sociologie au CENS, Université de Nantes : Les « enfants traités comme des adultes » ? Qualifier les relations entre adultes et enfants travailleurs dans le cinéma et le mannequinat ».

– Marion Clerc, doctorante en sociologie (IRISSO, Université Paris-Dauphine) : La signification sociale de l’argent de poche

Séance 5 : Les violences sexuelles envers les enfants. 11 mars, 9h30-12h

– Simon Protar, doctorant en science politique (ENS Lyon, Triangle) : “Idéalisation et érotisation de l’enfance”

– Lucie Wicky, doctorante en sociologie (EHESS, CMH, Ined) : « Dominations et stratégies de résistances dans les parcours de violences sexuelles vécues par les garçons »

Séances 6 : Débats entre les participant.e.s du séminaire, 1er avril, 9h30-12h

Argumentaire du séminaire 2021-2022 :

Les travaux sociologiques et philosophiques s’intéressant aux processus par lesquels les enfants deviennent ce qu’ils sont ne manquent pas. De même que ceux qui se penchent sur la production et reproduction des inégalités matérielles et symboliques, que ce soit en termes de genre, de classe, et dans une moindre mesure de « race ». A l’inverse, toute une série de recherches, s’appuyant notamment sur la notion d’agentivité et de « voix », montrent la relative autonomie des enfants, ou de certains enfants, dans l’élaboration des règles et des normes qui régissent leurs activités, actions et représentations, et dans la réélaboration quotidienne du monde social.

Ces oppositions entre différentes théories de l’action (à l’échelle de l’enfant) tombent dans les mêmes travers d’artificialité et d’infécondité que ceux dénoncés par Norbert Elias il y a plus d’un demi-siècle dans les nombreux débats entre approches individualistes et approches holistes/structuralistes du monde social. Le défi intellectuel consiste donc moins à opposer ces deux types d’approches qu’à chercher à les articuler, en montrant qu’elles sont au final moins inconciliables qu’il ne le semble au premier regard. Cela nécessite un retour réflexif et épistémologique sur les définitions (socialement légitimes) de l’enfance, sur ce que signifient et à quelles types de dispositions renvoient les notions polysémiques d’« autonomie », de liberté, d’« agentivité » lorsqu’on parle d’enfants, alors même qu’ils sont plongés dans une situation marquée par la dépendance (économique, matérielle, symbolique, etc.) et la domination des adultes (parents, enseignant·es, animateur·es).

Trois principales pistes de travail peuvent être intéressantes à explorer pour dépasser cette fausse opposition et comprendre ainsi les réalités différentes dans lesquelles vivent les enfants, et s’interroger sur ce que seraient les conditions de possibilité de l’autonomie enfantine, et d’une « émancipation » des mineur-es.

Premièrement, comme tous les agents sociaux et politiques, les enfants sont inséré.es dans des rapports de domination multiples, qui vont définir le champ de leurs possibles. Au sein de ceux-ci, iels peuvent mettre en œuvre différentes stratégies et pratiques, et déployer des stratégies de résistance ; en somme, l’enfance n’est pas qu’une période d’incorporation des normes. Une attention renouvelée vis-à-vis de l’enfant comme acteur-ice social-e parmi d’autres invite alors à dépasser cette mise en adéquation entre l’enfance et l’acquisition de normes en vue de devenir adulte. Ceci suppose aussi d’être attentif aux différences d’agentivité entre les enfants selon les socialisations qu’ils ont connu, les préparant plus ou moins à faire preuve d’initiative.

Deuxièmement, il convient de décortiquer ce concept d’« agentivité » qui peut avoir des significations multiples. S’agit-il par exemple de savoir « s’écouter » (par exemple résister à certaines injonctions sociales) et/ou à l’inverse d’être un individu « force de propositions », prêt à endosser les devoirs/obligations propres au monde du travail contemporain ? Pour le dire abruptement, l’agentivité est-elle une nouvelle norme sociale ou une résistance ? A ce titre, si l’enfant fait preuve d’une agentivité telle qu’on lui transmet, est-il alors vraiment « acteur de soi » ? Il nous paraît ici intéressant de nous pencher sur les situations où une agentivité, nécessairement fruit d’un certain contexte socialisateur, se « retourne » contre lui ou lui résiste. La sociogenèse de la résistance (et de ses limites) aux contextes socialisateurs nous paraît ainsi une autre entrée pour penser les divers processus d’individualisation dans un contexte marqué par différentes formes de dominations, dont celle peut explorer théoriquement et empiriquement de domination adulte.

Troisièmement, en ce qui concerne les modalités de résistance, il nous semble également pertinent d’appréhender celles-ci à l’aune des institutions et de leurs effets : comment la famille, l’école et la justice construisent-elle l’enfance et ses pratiques ? Quelles en sont les conséquences sur les enfants ? La perspective émancipatrice de notre séminaire nous conduira à réfléchir aux conditions possibles d’une émancipation des mineur-es, qui peut être pensée de manières diverses, en prenant pour fil directeur la question d’une restructuration possible des institutions. Si celles-ci sont opératrices d’une vulnérabilité accrue des enfants aux violences, alors il paraît nécessaire de réfléchir à leur transformation.

Les différentes questions évoquées ici seront abordées de plusieurs manières tout au long du séminaire. A partir d’enquêtes empiriques menées auprès des enfants et/ou des adultes qui les accompagnent/encadrent, certain·es intervenant ·es s’intéresseront aux définitions sociales de l’enfance et à leurs variations historiques, culturelles et sociales. Plus précisément, elles et ils souligneront ce que signifie être enfant (aux yeux des enfants et des adultes), ce à quoi cette position/cet âge renvoie en termes de droits et de devoirs, ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire, doivent et ne doivent pas faire, sont autorisés à penser ou ne pas penser sous peine de se faire rappeler à l’ordre. D’autres aborderont plus spécifiquement les questions liées à la place et à la nature de l’ « action » enfantine au sein de la famille et de l’école. Elles et ils s’attacheront à décrire et à expliquer dans quelle mesure et sous quelle(s) condition(s) les enfants peuvent mettre à distance les injonctions adultes et s’émanciper des multiples rapports de dépendances dans lesquels ils et elles sont inscrit·es. D’autres enfin questionneront, à partir d’analyses empiriques et théoriques variées, les violences (sexuelles) faites aux enfants/durant l’enfance et réfléchiront à ce qu’elles font aux enfants et à la catégorie d’enfants, mais aussi à ce que les enfants en font, puis donneront à voir la façon dont ces violences participent à la (re)production des rapports de domination (de genre, d’âge, de classe, et de race). La dernière séance sera consacrée aux travaux des auditeur·es du séminaire.

Séminaire : Enfance(s) et sociologie(s) [2019-2020]

Ghislain Leroy, université Rennes 2, laboratoire CREAD

            Ce séminaire vise à étudier et faire dialoguer les recherches sociologiques qui prennent l’enfance pour objet d’étude. Dans une démarche épistémologique, une attention particulière sera portée à clarifier les divers cadres théoriques sociologiques mobilisés pour penser l’enfant et le processus de socialisation. Le séminaire se propose aussi de revenir sur l’histoire des théories sociologiques sur l’enfance, ainsi que sur les méthodologies variées qui peuvent être mises en œuvre pour l’étudier. Il s’inscrit directement dans les problématiques scientifiques du PRT « Education, cultures et sociétés » et se veut un lieu d’échange pour ses membres. Le séminaire se tient alternativement à Rennes (université Rennes 2 – Bâtiment S, salle S.207) et à Paris (université Paris Diderot – Halle aux farines, salles précisées si dessous). Pour les dates parisiennes, merci si possible d’envoyer un mail d’inscription (envoyer un mail à : seminaire.enfance.socio@gmail.com).

Par ailleurs, des possibilités de suivi du séminaire en visio sont possibles, tant pour les séances parisiennes que pour les séances rennaises, n’hésitez donc pas à vous y inscrire !

Séance 1 : Doctorats récents sur l’enfance. Quels cadres théoriques et méthodologiques sont-ils mobilisés dans les démarches sociologiques ?

Vendredi 24 janvier 2020 (Paris), 9h-12h30

Université Paris Diderot, Halle aux farines, salle 311 B

            Cette séance donnera la parole à des jeunes docteurs ou des doctorants dont la thèse a pris ou prend pour objet l’enfant et dont le cadre théorique a été au moins partiellement marqué par une ou des approches sociologiques de l’enfant. Les intervenants rendront compte de leurs principales conclusions, en insistant sur la construction théorique de l’objet « enfance », des auteurs à partir desquels ils l’ont appréhendé et des méthodologies mises en œuvre. 

– V. Chantseva (Doctorante à l’université Paris 13, laboratoire EXPERICE) :  Devenir « propre », rendre « propre ». La prime éducation comme apprentissage et comme travail de care.

– C. Desmitt (Docteure, université de Lille, laboratoire CIREL) : Comment l’amour de l’art vient (ou pas) aux enfants? Retour sur la construction théorique et méthodologique d’une enquête sur les primo-socialisations artistiques entre musée et École primaire 

– Kevin Diter (Post-doctorant en sociologie sur la Chaire EHESP-CNAF “Enfance, bien-être et parentalité” Rattaché au CESSP-CSE). “Les amis, les amours, les emmerdes”: ce qu’enquêter sur l’amour auprès des enfants veut dire et implique (méthodologiquement et théoriquement)

Séance 2 : La « sociologie de l’enfance », retour sur la constitution et l’évolution d’un champ

Vendredi 13 mars 2020 (Rennes), 9h30-12h30

Université Rennes 2, bâtiment S, salle S.207

            Ce qu’il est convenu d’appeler la « sociologie de l’enfance » a rassemblé un nombre croissant de chercheurs, en particulier au cours des années 1990 et 2000. Cette séance vise à revenir sur ce courant et à clarifier ses évolutions au cours du temps. Des chercheuses ayant joué un rôle clé dans ce courant auront la parole, pour en évoquer l’histoire, le rôle qu’ils ont joué et les manières dont elles se sont inscrites dans le champ.

Une table ronde sera organisée autour de :

Isabelle Danic (MCF HDR, université Rennes 2, laboratoire ESO)

– Julie Delalande (Professeure à l’université de Caen Normandie, laboratoire CIRNEF)

– Pascale Garnier (Professeure à l’université Paris 13, laboratoire EXPERICE)

Séance 3 : Sources théoriques pour penser l’enfance

Jeudi 11 juin 2020 (Paris), 9h-12h30

Université Paris Diderot, Halle aux farines, salle 311 B

            Cette séance donne la parole à des chercheurs pour qu’ils décrivent les sources théoriques à partir desquelles ils ont construit leurs conceptualisations sociologiques de l’enfance. La question des liens sociologie / psychologie sera aussi abordée.

– Baptiste Besse-Patin (Docteure, université Paris 13, laboratoire EXPERICE) : Les apports des childhood studies (anglophones) pour étudier un « petit » objet : le jeu

– Christophe Joigneaux (MCF ESPE-UPEC, laboratoire CIRCEFT-ESCOL) : Pour une approche socio-psychologique de l’agency.

– Bertrand Geay (Professeur à l’université de Picardie Jules Verne, laboratoire
CURAPP-ESS, coordinateur sciences sociales de l’étude ELFE) :
“Le jeu symbolique comme analyseur de ce que la socialisation fait à l’enfant et de ce qu’il en fait »

Séance 4 : Styles éducatifs, finalités éducatives et autonomie de l’enfant, à l’école et dans la famille

Vendredi 19 juin 2020 (Rennes), 9h30-16h

Université Rennes 2, bâtiment S, salle S.207

→ en partenariat avec le séminaire EDI (Ecole, Diversité, Inégalités) du CREAD, dirigé par Pierre Périer (université Rennes 2, laboratoire CREAD), qui jouera le rôle de discutant.

– Matinée : intervenant invité (en attente de réponses).

Après-midi :

– Julie Pinsolle (Docteur en sciences de l’éducation, à l’université de Bordeaux, laboratoire CeDS). L’autonomie de l’enfant montessorien et la socialisation familiale

– Héloïse Durler (HEP Vaud). L’autonomie de l’enfant montessorien en écoles privées

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